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lundi 20 mai 2013

La question du support


(Piste inspiré du texte : Le récit littéraire interactif : une valeur heuristique, BOUCHARDON, Janvier 2008)

Le récit interactif peut-être considéré également comme écriture collaborative ? Dans le cas où le lecteur ne fait qu’interagir avec le texte on peut considéré que non, si néanmoins il vient ajouter de l’écrit alors cela peut s’ajouter au concept d’écriture collaborative.

Dans notre cas ce qui nous intéresse c’est l’écriture à plusieurs mains : «chaque lecteur écrivant une partie du récit».

De manière générale la littérature interactive pose les mêmes problématiques que l’écriture collaborative : qu’est qu’elle apporte de nouveau à la littérature classique ?

Le récit a toujours était, il a traversé les époques et s’est adapté aux différents supports. Nous cherchons toujours en premier lieu à reproduire ce qui nous a inspiré. Dans notre cas l’écriture collaborative via la littérature. Ce qui renforce notre questionnement sur la plus value de l’écriture collaborative 2.0, d’un point de vue création, esthétique et technique.

Cependant, même si l’on cherche à transposer l’écriture collaborative sur un support numérique, le texte est transformé, du fait de sa nature dynamique. En effet, la littérature numérique est considéré comme une expérience. 
Le numérique vient jouer un rôle révélateur du texte.
Cependant cela soulève d’autres questionnements : de part son interactivité, dans notre cas son aspect collaboratif numérique, sommes-nous toujours en littérature ? ou au contraire cela vient-il appuyer la littérarité du texte ?

En posant la question du support,  nous révélons d’autres points importants à prendre en compte pour étudier une écriture numérique : le dispositif, genre et format, usage esthétique du langage écrit, de la matérialité du texte, de l’interface et du dispositif. L’esthétique étant un point central de ce travail de recherche, ces différents points y seront traités.

Le support de l’écriture vient-il modifier le processus de l’écriture ?

(suite inspirée d’un texte de la BNF)
Ainsi, on pourrait penser que le support vient modifier le processus de lecture et d’écriture. Ce qui nous amène à nous demander à si nous sommes dans une phase de transition où la lecture linéaire n’est plus ?

Ce qui pose la question : est-ce que la littérature classique est considérée comme linéaire ? Les travaux des surréalistes, ou encore de l’oulipo sur l’écriture automatique, collaborative, n’a pas déjà cassé les codes de la littérature linéaire sans pour autant être sur un support numérique ? Ainsi qu’apporte vraiment le web 2.0 dans cette écriture collaborative ? 

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