(Piste inspiré du texte : Le récit littéraire
interactif : une valeur heuristique, BOUCHARDON, Janvier 2008)
Le récit interactif peut-être considéré également
comme écriture collaborative ? Dans le cas où le lecteur ne fait qu’interagir
avec le texte on peut considéré que non, si néanmoins il vient ajouter de
l’écrit alors cela peut s’ajouter au concept d’écriture collaborative.
Dans notre cas ce qui nous intéresse c’est
l’écriture à plusieurs mains : «chaque lecteur écrivant une partie du récit».
De manière générale la littérature interactive
pose les mêmes problématiques que l’écriture collaborative : qu’est qu’elle
apporte de nouveau à la littérature classique ?
Le récit a toujours était, il a traversé les
époques et s’est adapté aux différents supports. Nous cherchons toujours en
premier lieu à reproduire ce qui nous a inspiré. Dans notre cas l’écriture
collaborative via la littérature. Ce qui renforce notre questionnement sur la
plus value de l’écriture collaborative 2.0, d’un point de vue création,
esthétique et technique.
Cependant, même si l’on cherche à transposer
l’écriture collaborative sur un support numérique, le texte est transformé, du
fait de sa nature dynamique. En effet, la littérature numérique est considéré
comme une expérience.
Le numérique vient jouer un rôle révélateur du
texte.
Cependant cela soulève d’autres questionnements :
de part son interactivité, dans notre cas son aspect collaboratif numérique,
sommes-nous toujours en littérature ? ou au contraire cela vient-il appuyer la
littérarité du texte ?
En posant la question du support, nous révélons d’autres points importants à
prendre en compte pour étudier une écriture numérique : le dispositif, genre et
format, usage esthétique du langage écrit, de la matérialité du texte, de
l’interface et du dispositif. L’esthétique étant un point central de ce travail
de recherche, ces différents points y seront traités.
Le support de l’écriture vient-il modifier le
processus de l’écriture ?
(suite inspirée d’un texte de la BNF)
Ainsi, on pourrait penser que le support vient
modifier le processus de lecture et d’écriture. Ce qui nous amène à nous
demander à si nous sommes dans une phase de transition où la lecture linéaire
n’est plus ?
Ce qui pose la question : est-ce que la
littérature classique est considérée comme linéaire ? Les travaux des
surréalistes, ou encore de l’oulipo sur l’écriture automatique, collaborative,
n’a pas déjà cassé les codes de la littérature linéaire sans pour autant être
sur un support numérique ? Ainsi qu’apporte vraiment le web 2.0 dans cette
écriture collaborative ?
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