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lundi 20 mai 2013

L'interaction des auteurs


l’interaction des auteurs
Piste inspiré du texte : Rédaction collaborative sur le WEB, analyse des interactions entre auteur, reviewers, commentateurs et éditeur pendant l’expertise d’un article soumis. Annie PIOLAT, Nathalie BONNARDEL et Aline CHEVALIER

Nous pouvons nous demander s’il y a modification des habitudes de conception et de rédaction via le web avec des interactions entre les personnes qui créent ?
Pour cette parite il serait intéressant de mettre en place un processus collaboratif d’écriture via le web 2.0 en mettant en place un tableau afin de comparer les expériences. Il s’agirait de mettre en parrallèle diverses communautés (wikiroman, twitter), ou encore en comparant littérature dite «classique» et écriture collaborative sur le web 2.0.
Ce travail doit permettre de répondre à différentes questions :  le processus d’écriture est-il transformé par la collaboration 2.0 ? Les auteurs, grâce au web 2.0, améliorent t-ils leurs écrits ?

(suite inspiré par le texte : Le processus redactionnel écrire a plusieurs voix  Gaulmyn /Bouchard/Rabatel)
Premiers éléments de réponses sur la question de l’interaction des auteurs avec le terme de «rédaction conversationnelle» qui vient souligner le processus d’échange.
Terme également intéressant : «l’écriture en collaboration». Ainsi, il s’agit de travailler ensemble pour atteindre un objectif commun grâce à des méthodes structurées qui ont un objectif d’ouverture, d’amélioration de la qualité, mais également sociologique et esthétique.

Toujours dans cette démarche de recherche empirique, il serait intéressant d’étudier la structure du texte avant la réception par les lecteurs, en décrivant les étapes du travail de structuration conduit par les co-auteurs en cours de l’élaboration est commenté par eux.

Partie : littérarité d’un texte

En fait la « littérarité d’un texte », c’est-à-dire ce qui fait qu’un texte est littéraire, appartient à la littérature, est toujours la question centrale : des approches comme le structuralisme avec Roland Barthes, la narratologie de Gérard Genette, la stylistique, définie comme une « linguistique des effets du message par Michael Riffaterre ou l’analyse du schéma de la communication et des fonctions du langage de Roman Jakobson cherchent à bâtir une approche technique et plus objective des textes qui se heurte néanmoins à des oppositions fortes, par exemple celle d’Henri Meschonnic10.

Les référents sociologiques qui les ont inspirés dans la compréhension de ces nouveaux phénomènes sont issus de la littérature sur l’ébranlement des structures traditionnelles, la crise des institutions et l’effritement des idéologies qui s’accompagnent de pratiques sociales inédites (Silverstone et Hirsch, 1992). Il en découle toute la problématique de l’autonomie sociale.

L’usage social s’élabore dans le temps car il se heurte aux résistances du corps social au poids des habitudes et de la tradition qui contrecarrent la diffusion rapide de l’innovation (Perriault 1989).

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