l’interaction des auteurs
Piste inspiré du texte : Rédaction collaborative
sur le WEB, analyse des interactions entre auteur, reviewers, commentateurs et
éditeur pendant l’expertise d’un article soumis. Annie PIOLAT, Nathalie
BONNARDEL et Aline CHEVALIER
Nous pouvons nous demander s’il y a modification
des habitudes de conception et de rédaction via le web avec des interactions
entre les personnes qui créent ?
Pour cette parite il serait intéressant de mettre
en place un processus collaboratif d’écriture via le web 2.0 en mettant en
place un tableau afin de comparer les expériences. Il s’agirait de mettre en
parrallèle diverses communautés (wikiroman, twitter), ou encore en comparant
littérature dite «classique» et écriture collaborative sur le web 2.0.
Ce travail doit permettre de répondre à
différentes questions : le processus
d’écriture est-il transformé par la collaboration 2.0 ? Les auteurs, grâce au
web 2.0, améliorent t-ils leurs écrits ?
(suite inspiré par le texte : Le processus
redactionnel écrire a plusieurs voix
Gaulmyn /Bouchard/Rabatel)
Premiers éléments de réponses sur la question de
l’interaction des auteurs avec le terme de «rédaction conversationnelle» qui
vient souligner le processus d’échange.
Terme également intéressant : «l’écriture en
collaboration». Ainsi, il s’agit de travailler ensemble pour atteindre un
objectif commun grâce à des méthodes structurées qui ont un objectif
d’ouverture, d’amélioration de la qualité, mais également sociologique et
esthétique.
Toujours dans cette démarche de recherche
empirique, il serait intéressant d’étudier la structure du texte avant la
réception par les lecteurs, en décrivant les étapes du travail de structuration
conduit par les co-auteurs en cours de l’élaboration est commenté par eux.
Partie : littérarité d’un texte
En fait la « littérarité d’un texte »,
c’est-à-dire ce qui fait qu’un texte est littéraire, appartient à la littérature,
est toujours la question centrale : des approches comme le structuralisme avec
Roland Barthes, la narratologie de Gérard Genette, la stylistique, définie
comme une « linguistique des effets du message par Michael Riffaterre ou
l’analyse du schéma de la communication et des fonctions du langage de Roman
Jakobson cherchent à bâtir une approche technique et plus objective des textes
qui se heurte néanmoins à des oppositions fortes, par exemple celle d’Henri
Meschonnic10.
Les référents sociologiques qui les ont inspirés
dans la compréhension de ces nouveaux phénomènes sont issus de la littérature
sur l’ébranlement des structures traditionnelles, la crise des institutions et
l’effritement des idéologies qui s’accompagnent de pratiques sociales inédites
(Silverstone et Hirsch, 1992). Il en découle toute la problématique de
l’autonomie sociale.
L’usage social s’élabore dans le temps car il se
heurte aux résistances du corps social au poids des habitudes et de la
tradition qui contrecarrent la diffusion rapide de l’innovation (Perriault
1989).
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